SAINT CHARLES PORYSE
Saint-Charles-de-Potyze
Le cimetière militaire français d'Ypres, en Belgique, rassemble les tombes de près de 4 200 soldats morts pour la France lors des rudes combats autour de la ville durant de la Première Guerre mondiale.
Le secteur d'Ypres, en Belgique, dont la ligne de front constitue un demi-cercle autour de la ville, a été l'un des plus sanglants du front occidental pendant la Grande Guerre, avec 500 000 morts.
Des hauteurs de Wijtschate et Messines vers la frontière française, par la vallée de la Lys, se sont déroulées cinq batailles.
La première (17 octobre - 22 novembre 1914), durant laquelle les troupes franco-britanniques empêchèrent les troupes allemandes de faire une percée vers les ports.
La deuxième (22 avril - 24 mai 1915), où les Allemands utilisèrent les gaz asphyxiants, une arme interdite par la déclaration de la Haye de 1899, qui tua près de 100 000 soldats entre 1915 et 1916.
La troisième bataille, menée par les Britanniques (31 juillet - 10 novembre 1917), fut la plus coûteuse en vies humaines, et se termina à Passendale.
La dernière (avril - mai 1918), fut une des dernières offensives allemandes.
Plus de 140 cimetières et trois grands mémoriaux rappellent ces événements.
La nécropole nationale française d'Ypres, située à 25 km au sud-est de Roulers, sur la route de Zonnebeke, participe de cet effort commun d'hommage au courage et à l'opiniâtreté des soldats français morts pour la France. Elle rassemble, sur environ trois hectares, les corps de quelques uns d'entre eux.
Elle se compose de 3 547 tombes individuelles et d'un ossuaires où reposent 609 soldats non identifiés. Un calvaire breton et la tombe du colonel Chaulet (n° 3478), de la 35e brigade d'infanterie, font partie des éléments remarquables du site.