Laure Manaudou, née le 9 octobre 1986 à Villeurbanne, est la fille de Jean-Luc Manaudou, employé de banque, joueur et entraîneur de handball et d’Olga Schippers, une joueuse de badminton d’origine néerlandaise. De 6 à 14 ans, elle est inscrite au club de natation d’Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain, où elle passe son enfance. En 2000, alors qu’elle est âgée de 14 ans, l’entraîneur Philippe Lucas la repère et convainc ses parents qu’il fera d’elle une championne. Elle quitte donc le nid familial pour s’installer à Melun, au foyer de son entraîneur où elle pratique un entraînement très intense. Un an plus tard, elle décroche deux médailles d’argent aux championnats junior à Malte. Puis rapporte pas moins de cinq médailles des championnats de France en 2003, ce qui lui permet de se faire un début de nom auprès du grand public.

En 2004, elle frappe un grand coup aux Jeux Olympiques d’Athènes avec 3 médailles: l’or sur 400 m nage libre, l’argent sur 800 m nage libre et le bronze sur 100 m dos. Deux ans plus tard, elle bat le record du monde du 400 m nage libre lors de la finale des Championnats d’Europe de natation 2006 à Budapest et annonce à peine quelques jours plus tard qu’elle rejoint le club de Canet-en-Roussillon. Elle confirme son statut de favorite aux championnats du monde de natation 2007 de Melbourne (Australie) en raflant 5 médailles dont 2 en or, 2 en argent et 1 en bronze. Peu après, elle signe un contrat de mécénat avec l’homme d’affaires François Pinault qui lui propose de financer sa carrière pendant 5 ans pour une somme d’argent qui avoisinerait un million d’euros annuel. La même année, le 6 mai 2007, elle décide de se séparer de Philippe Lucas pour s’entraîner en Italie, dans le club turinois de LaPresse Nuoto, et se rapprocher ainsi de son petit ami, le nageur italien Luca Marin. Son aventure italienne prend des allures de feuilleton car, trois mois seulement après son arrivée, son club turinois la licencie le 6 août à cause de tensions avec son entraîneur Paolo Penso.

De retour en France, elle est entraînée pendant plusieurs mois par son frère aîné Nicolas, à Ambérieux-en-Bugey, avant de s’inscrire au club de natation de Mulhouse pour préparer, sous la direction de Lionel Horter, entraîneur au Pôle France, les Jeux Olympiques de Pékin 2008. Exit Luca Marin, c’est au bras du dossiste français Benjamin Stasiulis que la nageuse s’affiche en décembre 2007, ce qui n’est pas sans conséquence. A cette époque, une vidéo très intime de Laure Manaudou est diffusée sur Internet et on soupçonne très fortement son ex et sa nouvelle petite amie, la nageuse Federica Pellegrini, d’être à l’origine de ce coup bas. Elle connaît ensuite la désillusion aux J.O. de Pékin, où elle s’aligne sur toutes les distances et réalise de piteux chronos. 

En octobre 2008, elle rejoint le Team Marseille 2012 by CNM, du Cercle des Nageurs de Marseille, une structure comprenant une quinzaine de nageurs dont les nouvelles recrues Camille Lacourt, Nicolas Rostoucher et Esther Baron ainsi que les médaillés olympiques de Pékin Fabien Gilot et Frédérick Bousquet. Cependant, le 21 janvier 2009, évoquant un « état de saturation qui la prive du plaisir de nager » elle décide de mettre un terme à sa saison et coup de théâtre, d’abandonner sa carrière de nageuse à partir de septembre 2009. Elle part alors s’installer aux Etats-Unis avec son nouveau compagnon, Frédérick Bousquet. Désormais plus libre, elle apparaît dans deux films: Le Coach réalisé par Olivier Doran en 2008, puis Une belle gifle de Jean Bodon en 2010.

Elle décide finalement de reprendre la compétition en juillet 2011 et parvient à se qualifier en mars 2012 pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Mais elle est finalement éliminée dès les séries du 100 m dos avec le 22e temps et du 200 m dos avec le 30e temps global. Une déception compensée par la joie qui lui a procurée son petit-frère Florent, qui remporte le 50 m nage libre, apportant ainsi à la France sa 8e médaille d’or.

En 2014, elle publie son autobiographie, Entre les lignes.

Côté vie privée, Laure Manaudou a une petite fille, Manon, née le 2 avril 2010, de son union avec le champion de natation Frédérick Bousquet. Au printemps 2015, elle retrouve l’amour au bras du chanteur Jérémy Frérot du groupe Fréro Delavega. Le 18 juillet 2017, le couple donne naissance à son premier enfant, un petit garçon prénommé Lou. Mi-janvier 2021, le couple accueillent un deuxième garçon. Le 27 janvier 2021, lors d’une interview Jérémy Frérot révèle que l’accouchement s’est déroulé à domicile.

Généalogie

N° 1 – Laure Manaudou, née le 9 octobre 1986 à Villeurbanne (69)

N° 2 – Jean-Luc Manaudou, employé de banque, joueur et entraîneur de handball

N° 3 – Olga Schippers, joueuse de badminton, secrétaire polyglotte.

Grands-parents de Laure Manaudou

N° 4 – Georges Manaudou

Marié le 28 mars 1949, Villeurbanne, 69100,

N° 5 – Odette Marie Francine Sénac, née le 1er octobre 1926 à  Lyon (69), décédée le 13 janvier 1982 à  Passy (74)

Arrière-grands-parents de Laure Manaudou

N° 8 – Pierre Manaudou, né le 9 septembre 1886 à Lafage-sur-Sombre (19) Cordonnier, Marchand de chaussures.

Marié le 28 février 1920 à Lafage-sur-Sombre (19)

N° 9 – Marie Anna Buche, née le 26 septembre 1899 à Beaune (21), décédée le 9 février 1963 à Lyon (69)

N° 10 – Jean Baptiste Louis Sénac, né le 4 janvier 1902 à Chambon-le-Château (48), décédé le 11 janvier 1944 à Lyon (69) employé au P.L.M..

Marié le 6 novembre 1924 à Lyon (69)

N° 11 – Juliette Marie Louise Roche, née le 6 janvier 1905 à  Valence (26), décédée le 5 novembre 1970 à Lyon (69) couturière, employée à la S.N.C.F..

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